Par Yann Audin, Sara-Maude Bergeron, Émile Caron, Yanet Hernández. | Université de Montréal | Janvier 2023
Le développement des stations de Bixi à Montréal ne fut pas un processus neutre, divers facteurs culturels et financiers guident l'installation des bornes de vélos locatifs. Pour explorer les biais et les pressions économiques qui dictent la présence de Bixi, caractériser les quartiers de Montréal, et envisager les enjeux de gentrification de la ville de Montréal, nous proposons une visualisation de certains marqueurs de richesses (financières et culturelles) et de pauvreté (financière).
À l'aide de données ouvertes récupérées auprès de la ville de Montréal et Bixi, et d'APIs de géolocalisation, nous cherchons à tirer des conclusions sur l'interaction entre les populations mieux nanties (celles qui vivent dans des quartiers de maisons unifamiliales et celles qui vivent dans des quartiers à haute densité) et les populations moins bien nanties (celles qui vivent près du centre, et celles qui vivent loin du centre).
Cetains symboles sont donc utilisés comme marqueurs : les Maxi et Super C, les boulangeries et épiceries fines, les lieux culturels et surtout, les stations de Bixi.